· 

De la théorie...

Théorie analogique du coronavirus à l'usage des hommes politiques n'ayant pas de doctorat en médecine.
Par analogique nous entendons le sens étymologique et non le sens électronique du terme. Le modèle analogique est un raisonnement couramment employé dans la pratique clinique. Le clinicien tente de rapprocher le tableau complexe présenté par un malade avec un syndrome qu'il aurait déjà rencontré dans sa pratique clinique. Dans cette analyse, nous allons proposer des hypothèses issues d'analogies à d'autres pathologies virales.
Virologie générale.
Tous les virus ont la même structure générale. Une capside contient un matériel génétique. Il y a trois protéines de surface. Il peux exister une enveloppe. Pour le cas du sarscov-19, il s'agit d'un coronavirus. Nous allons donc tenter une analogie du coté des coronavirus pathogènes connus.
Les vétérinaires connaissent bien les coronavirus responsables d'épidémies équestres et porcines à type de diarrhées sanglantes, étudié par les vétérinaires. (1) L'analyse de la littérature vétérinaire retrouve des éléments pour permettre de définir nos protéines de surface. L'une de ces protéines est une hémagglutinine qui peux être pro ou anti coagulante. Une autre de ces trois protéines de surface est une protéine capable de bloquer les anticorps monoclonaux. Cette même protéine va ensuite se lier à la protéine p53 pour perturber et dérégler la réaction immunitaire de l'hôte. La troisième protéine est un récepteur cellulaire qui permet l'adhésion du virus et sa pénétration dans les cellule de l'hôte.(1)(2)
L'analyse des cohortes de malades du covid permettent de confirmer que la épidémie qui a touché l'est de la France en 2020 est probablement causés par un virus de la famille des coronavirus. Il a été constaté des taux anormaux d'embolies pulmonaires chez les patients gravement atteints en détresse respiratoire. Hémagglutinine est donc pro-coagulante. Par ailleurs, les taux anormalement bas ou inexistants d'anticorps relevés chez les patients guéris du covid semble également confirmer que nous sommes en présence d'une protéine de surface qui bloque les anticorps monoclonaux et la réaction humorale chez l'hôte. Notons donc que le mode défensif de l'hôte pour éradiquer le sarscov-19 est inconnu. Il pourrait s'agir de l'immunité cellulaire ou du déclenchement d'un facteur mécanique de type surfactant virucide? Sont-ce les éosinophile? Les lymphocytes B? Les mastocytes? Les polynucléaires neutrophiles? Basophiles? Toujours est il que l’immunité humorale semble peu impliquée.. L'analyse des cohortes de malades orientent vers l'utilisation des éosinophiles et des lymphocytes chez l'hôte. Effectivement, aux phases aigü des infections, un clinicien avisé saura remarquer une baisse des taux de lymphocytes et éosinophiles que l'on pourra expliquer de manière empirique par la mobilisation de ceux ci sur le site de l'infection.
Nous souhaitons faire une large part à la médecine empirique en tant que cliniciens issu de la tradition de Confucius. Nous n'aborderons donc pas ici la médecine et les raisonnements probabilistes trop sujet aux interprétations et à la manipulation des données à but lucratif.
Le sujet de cette étude est bien de faire entendre la compréhension du sarscov du point de vue du clinicien qui développe une démarche médicale complète et totale. Ceci comprend une part scientifique, une part éthique, une part probabiliste, une part subjective et empirique et une part aléatoire alpha.  
Les rhumes sont couramment déclenchés par une infection à coronavirus. On peux donc s'attendre à une épidémiologie du même type. Notons que le fait d'être immunisé contre le rhume à la suite d'une infection ne prémuni aucunement d'être résistant pour l'épidémie suivante. Il semble que les coronavirus sont instables et mutent en permanence.
Les dernières cohortes semblent nous donner raison. L'épidémie de Washington retrouve des taux de contagiosité similaires chez les injectés ainsi que chez les non exposés aux injections d'ARN messager de spike de sarcov-19. Donc malgré des taux records d'anticorps anti sarscov-19 circulants, le sarscov-19 parvient à infecter l'hôte. Il en est de même pour la voie des thérapies par anticorps monoclonaux qui ne donnent pas les résultats escomptés.(3)
Le choix des autorités sanitaires française a été de tenter de freiner et d’aplatir le pic épidémique en confinant la population pour freiner la circulation du virus. Il s'agit à notre sens d'une vision vulgaire et archaïque niveau novice en matière de gestion épidémique. Une population est composée de classes et sous classes permettant un peu plus de finesse.
Considérons une masse d'individus hôtes potentiel. Le néophyte en médecine les modélise comme étant une masse totale de 100% infectables. Un médecin médiocre saura déjà faire la différence entre les différentes classes à risque. Disons les jeunes, les adultes dans la force de l'âge en plein santé et les personnes vieilles ou polypathologiques. Considérons maintenant que ce médecin médiocre soit responsable de la politique sanitaire et qu'on lui demande de freiner les hospitalisations. La meilleure politique qu'il sera incapable d'imaginer mais ne pourra que valider sera de confiner toute la population et d’espérer l'apparition d'un vaccin. Cette méthode a montré sa  médiocrité.
Premièrement, il faut  protéger les personnes à risque identifiés. La cohorte du Denmark nous permet de constater que l'âge de 50 ans est un âge ou le risque relatif est de 1 et qu'il augmente ensuite.(4)
 Le choix de l'âge de cinquante ans semble donc un âge raisonnable pour confiner. Les plus de 50 ans n'attraperont pas tous le covid en même temps. Il existe une courbe en cloche typique des épidémies virales qui permet de s'attendre à une disparition de l'épidémie en 2 à 3 mois. Un confinement des plus de 50 saura être instinctivement efficace pour une durée de 3 Mois. Pendant ce temps, les populations à risque minime s'infectent, se soignent et ne permettent plus la diffusion du virus.
Reprenons notre modèle du rhume. On n’attrape que rarement voir jamais le rhume deux fois de suite au cours d'un même cycle épidémique. Postulons donc que pour un même variant, un individu donné sera un vecteur de diffusion et d'infection potentiel. Une fois contaminé et guéri, il ne sera plus un vecteur de diffusion de l'épidémie mais un bloqueur potentiel. L'idée est donc simple. Il faut laisser l'immunité naturelle inconnue combattre l'épidémie et laisser les jeunes de moins de trente ans se contaminer en même temps. Pourquoi trente ans. Parceque dans la cohorte du Denmark, leur risque d'être hospitalisé est inférieur à 3%. Rappelons au passage que les vaccins avec une efficacité à 95% laissent échapper 5% des injectés vers des formes graves et donc des hospitalisations. Il n'y aura donc pas de sur hospitalisation chez les moins de trente ans en cas d'infection. Notons au passage que les données de l'ANSM  retrouvent 25% d'effets indésirables graves des 36 860 effets indésirables rapportés pour 41 millions d'individus injectés au 28 juillet 2021. Cela donne environ une chance sur 5000 de faire une complication pour un bénéfice quasi nul attendu.
Prenons maintenant le modèle du virus de l’herpès simplex. ce virus cause des lésions muqueuses importantes. Chaque médecin connaît l’intérêt d'une molécule antivirale utilisée dans les 72 heures.
Que les hommes politiques regardent dans le vidal les indications du valaciclovir. ce médicament n'a aucune efficacité dispensé au delà de la soixante douzième heure. Mais les malades vous dirons que cela marche lorsqu'ils le prennent tôt. Et pourtant la valaciclovir a une efficacité incomplète. De même que la metanalyse de cochrane retrouve une efficacité minime pour l'hydroxychloroquine dans le covid lorsqu'il est administré précocement. (5). Nous ne pouvons pas dire que l'hydroxychloroquine ne marche pas. Nous pouvons dire par analogie, que l'hydroxychloroquine ne marche que peu, et uniquement lorsqu'elle est administré dans les 72 premières heures de l'infection. Et pour une efficacité minime de 60%. Ce qui pourrait de manière empirique empêcher certains passage en réanimation. Par ailleurs, le remdesivir a été testé dans les formes graves, qui, par définition surviennent au delà du huitième jour, selon les études de cohortes chinoises publiées dans le lancet au tout début de la pandémie. Par analogie, il est évident que cette molécule pourrait avoir une efficacité si on l'utilisait à la phase précoce de l'infection, dans les 72 premières heures. De la même manière que la chimiothérapie au 5-FU serait également efficace, injectée dans les mêmes délais. Ces deux molécules ont été faussement accusées d'inefficacité du fait d'un mésusage. La troisième molécule n'a jamais été testée chez l'homme pour le covid à notre connaissance.
Rappellons ici ce principe elementaire de la médecine, héritage de Confucius. Primum non nocere. Premièrement ne pas nuire.
Ou sont les nuisances? Que des hommes politiques qui n'y comprennent rien à la médecine clinique se permettent de dicter leur conduite à des milliers de cliniciens et praticiens agguéris et avertis, sous couvert d'études probabilistes nourries par les laboratoires et firmes pharmaceutiques? Que l'on laisse la gestion de crise sanitaire majeurs à des incompétents qui ne valent pas mieux en terme de compréhension sémiologique, que des constipés qui mangent du riz ou des insomniaques qui boivent du café? Que l'on impose des injections nocives d'ARN messager de spike viral pathogène à des jeunes adultes sans en attendre aucun bénéfice ni pour eux, ni pour la société? Que l'on interdise des médicaments jugé insuffisamment efficaces lors d'une épidémie majeure qui entraîne 20% d'hospitalisation chez les contaminés et 5% de passage en réanimation? Que l'on oblige une population à subir une campagne de vaccination avec une molécule qui a été testée chez l'homme pour la première fois il y a moins d'un an, dans le but d'obtenir une immunité collective illusoire et insensée?
L'étude du Massachusets semble déjà confirmer que ce virus ne se laissera pas éradiquer. Le modèle de la variole qui a été éradiqué grâce à un vaccin n'est pas applicable ici. Le réservoir était totalement humain. Or nous savons que les chiens, les chats et les visons font partie intégrante du réservoir de ce virus, responsable d'une pandémie devenue endémie.
En conclusion, nous préconisons une gestion laxiste chez les moins de trente ans qui doivent rencontrer le virus entier et élaborer leur propres défenses contre ce coronavirus. Nous proposons des mesures barrières chez les plus de trente ans et un recours libre et éclairé aux injections d'antigène viral uniquement chez les plus de cinquante ans pour qui la balance bénéfice risque est favorable. Toute politique qui ne suivrait pas ces grandes lignes directrice devrait être considérée comme nocive et inadéquat.
Terminons par le modèle de la varicelle qui est une maladie infantile bénigne mais gravissime chez les plus de quarante ans. Plus on est âgé et plus le risque de développer une pneumonie interstitielle est grand. Notons la similitude avec le variant delta qui présente la même contagiosité que le VZV virus. L'analogie nous amène à penser que ce virus deviendra une maladie infantile, telle une fièvre, et nous préconisons donc un recours à l'exposition intensive des enfants à ce virus et ce pour chaque variants à venir. Il conviendra de proposer un schéma vaccinal chez les enfants à risque uniquement lorsque nous aurons identifié quelle est la population à risque.  
Ainsi la médecine est une science inexacte mais où l'art de la nuance est essentielle. Les mauvais médecins sont légions. Que dire alors des politiques qui se prennent pour l'un d'eux?

 

Je parlerais peut être un jour de l'analogie des "vaccins covid" avec les anticorps maternels présents chez les nourrissons pendant 6 mois, ce qui s'apparente ces "vaccins".

 



 
(1)W. Luytjes, P.J. Bredenbeek, A.F.H. Noten, M.C. Horzinek, W. Spaan
Virology, 166 (1988), pp : 415-422

(2)Snijder, E., and Horzinek, M. C., 1993, Toroviruses: Replication, evolution and comparison with other members of the coronavirus-like superfamily, J. Gen. Virol. 74:2305.

(3)Morbidity and Mortality Weekly ReportMMWR / August 6, 2021 / Vol. 70 / No. 31 1059US Department of Health and Human Services/Centers for Disease Control and Prevention
Outbreak of SARS-CoV-2 Infections, Including COVID-19 Vaccine
Breakthrough Infections, Associated with Large Public Gatherings — Barnstable County, Massachusetts, July 2021

 

 

Mette Reilev, Kasper Bruun Kristensen, Anton Pottegård, Lars Christian Lund, Jesper Hallas, Martin Thomsen Ernst, Christian Fynbo Christiansen, Henrik Toft Sørensen, Nanna Borup Johansen, Nikolai Constantin Brun, Marianne Voldstedlund, Henrik Støvring, Marianne Kragh Thomsen, Steffen Christensen, Sophie Gubbels, Tyra Grove Krause, Kåre Mølbak, Reimar Wernich Thomsen
Int J Epidemiol. 2020 Oct; 49(5): 1468–1481. Published online 2020 Sep 5. doi: 10.1093/ije/dyaa140

 

 

Cochrane Database Syst Rev. 2021; 2021(2): CD013587. Published online 2021 Feb 12. doi: 10.1002/14651858.CD013587.pub2